Cyril Blanchard
Mentaliste et Coach de vie

Que faire quand ton mental lâche pendant une course longue distance ?


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Quand le mental lâche en course longue distance : comprendre le vrai déclic

Il y a ce moment en course longue distance, souvent bien plus brutal qu’on ne veut l’admettre, où ton mental lâche. Ça ne prévient pas toujours. Tu peux être super bien préparé, tu peux avoir fait ta préparation mentale en amont, avoir ton ravito, ton plan, ton objectif clair… Et pourtant, tout s’écroule. D’un coup, l’épuisement mental t’écrase. Tu n’arrives plus à penser, tu ne sais plus pourquoi t’es là, tu ne ressens plus la motivation. Ce n'est pas juste un coup de mou, c’est une fatigue mentale profonde. Tu ne sens plus ton corps comme un allié. Le cerveau prend le dessus… pour t’arrêter.

À ce stade, beaucoup vivent leur premier vrai abandon de course. Certains disent que c’est juste un moment, d’autres abandonnent vraiment. Et là, il faut être honnête : ce n’est pas qu’un problème de jambes, c’est une gestion du mental qui n’a pas tenu. C’est aussi une gestion du stress qui déborde. Tu te poses mille questions, tu penses à tout ce que t’as raté, tu regardes le dossard en te disant que ce n'était peut-être pas ton jour. Tu doutes. Tu n'es pas faible, tu es humain.

Tu vois, Sébastien Raichon, lui, il en parle sans détours. Même avec son expérience en ultra trail et sport d’endurance, il a connu ça. Cette envie d’arrêter, cette lutte intérieure. Ce n'est pas parce que tu t’appelles Raichon que tu es invincible. Lui aussi, il a traversé ces tempêtes mentales, ces zones où il faut redescendre au plus simple : avancer jusqu’au refuge, faire 5 km de plus, step by step, juste gérer son objectif immédiat.

Quand tu n'as plus de jambes, plus d'énergie, plus rien dans le sac… Tu peux encore activer un truc : ton objectif suivant. Pas l’arrivée à 200 km. Juste le col dans 1 h 30. Juste le check-point. C’est comme ça qu’on garde la tête hors de l’eau. Tu n'as rien mangé ? Peut-être qu’un yaourt au refuge change tout. C’est con, mais ça suffit à relancer. Un peu de sucre, un peu de fraîcheur, et ton corps repart. La nuit tombe, tu as moins chaud, et la roue tourne. Ce n’est pas magique, c’est juste que tu comprends ton propre fonctionnement. Tu n'es pas une machine, tu es un être humain dans une épreuve extrême.

Dans ce genre de moment, on ne gagne pas contre les autres. On ne court même plus contre-la-montre. On court contre soi-même. Et c’est là que tu dois faire ce travail fin de gestion du mental, de retour au ressenti. C’est là que la préparation mentale a du sens. Pas dans les belles citations ou les discours de motivation. Mais dans l’instant où tu choisis de ne pas abandonner.

Tu pratiques un sport d’endurance. Tu sais que la vraie victoire, c’est de comprendre quand ton mental lâche, pourquoi il lâche… et surtout comment tu fais pour repartir. Pas pour finir premier. Pour finir debout.

Fatigue mentale ou simple coup de mou ?

Quand tu te retrouves seul, au milieu d'une course longue distance, que ce soit un ultra trail ou un autre sport d'endurance, tu sais que tout peut basculer à un moment. Le corps tient encore, mais le mental lâche. Ce moment-là, tu le connais sûrement : plus rien ne passe, plus d’énergie, plus de lucidité, tu n’es plus dans ta course… C’est là que la différence entre un coup de mou passager et un épuisement mental profond devient cruciale.

Mais comment savoir si tu traverses juste un petit tunnel, ou si tu es en train de glisser vers l’abandon de course ? C’est exactement ce que des athlètes comme Sébastien Raichon vivent aussi. Oui, même les meilleurs connaissent ces phases où le mental flanche, où tout devient flou, où l’objectif paraît trop loin, inatteignable. Tu te dis peut-être que c’est fini, que tu vas vers l’abandon sport, que c’est trop dur.

À ce moment-là, ce n’est pas ton physique qui te trahit, c’est ton cerveau qui crie « stop ». Et souvent, ce n’est pas une vraie fatigue mentale, mais juste un coup de mou, un moment de vide entre deux pics.

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Tu n’as peut-être pas bien dormi, tu t’es mal alimenté, ou tu n’as pas su réguler ton stress. C’est là que la gestion du mental entre en jeu. C’est là que la préparation mentale prend tout son sens. Car tu peux apprendre à reconnaître ces signaux, à les anticiper, à les gérer.

Quand ta motivation dégringole, quand tu te dis que tu n’y arriveras jamais, essaye de ne pas te fixer l’arrivée comme unique horizon. Réduis la focale. C’est ce que je répète souvent : "step by step". Fixe-toi juste le prochain refuge, la prochaine montée, la prochaine barrière horaire. Dans les moments de surcharge mentale, ton cerveau a besoin de petites victoires. C’est comme ça que tu redonnes un cap à ton mental qui lâche.

Et surtout, rappelle-toi que la gestion du stress en course longue distance ne s’improvise pas. Elle se prépare en amont, dans tes entraînements, dans ta vie quotidienne. Ne te juge pas si tu as des passages à vide. Même les plus grands champions passent par là. Mais ils ont appris à distinguer une vraie fatigue mentale d’un simple creux de vague. Et toi aussi, tu peux apprendre à le faire. Tu peux reprendre le dessus, te reconnecter à ton objectif, retrouver ta motivation, et repartir.

Ce n’est pas le corps qui abandonne en premier. C’est le mental. Et si tu arrives à le comprendre, à le dompter, alors tu deviens imbattable — pas contre les autres, mais contre toi-même.

Pourquoi le mental qui lâche est parfois plus fort que la douleur physique ?

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Si tu pratiques un sport d’endurance, tu sais très bien que ce n’est pas toujours ton corps qui te fait abandonner. Bien souvent, c’est le mental qui lâche. Et quand ça arrive, c’est comme si plus rien ne tenait : ni ta foulée, ni ta respiration, ni même ta motivation. Tu peux encore physiquement avancer, mais à l’intérieur, c’est l’épuisement mental. Et cet état peut frapper n’importe qui, même les plus expérimentés.

Sébastien Raichon, qui connaît parfaitement les codes de l’ultra trail, en parle avec une sincérité rare : il dit que dans ce type d’épreuve, on vit plusieurs vies en une seule course. Et que parfois, ce n’est pas la douleur physique qui t’empêche d’avancer, mais cette fatigue mentale sourde, insidieuse, qui te vide littéralement de l’intérieur.

Tu vis alors ce qu’on appelle un vrai coup de mou. Tu n’as plus de lucidité. Ton esprit t’envoie des signaux d’abandon de course, alors que ton corps pourrait peut-être continuer. C’est là qu’intervient toute la force de ta préparation mentale.

Parce que si tu ne sais pas gérer ton mental, tu peux facilement tout lâcher, même si ton objectif est à portée de main.

Là où certains abandonnent parce qu’ils sont blessés, toi, tu risques d’abandonner le sport simplement parce que ton cerveau dit stop. Parce qu’il ne supporte plus la chaleur, l’inconfort, la solitude, ou l’impression d’être loin, très loin, de la ligne d’arrivée. Et parfois même, tu te sens ridicule d’avoir imaginé aller si loin. Tu te dévalorises. Tu oublies que tu es dans une course longue distance, pas un sprint. Que tu peux découper ton chemin. Que tu peux tenir, étape après étape.

La vérité, c’est que dans une course longue distance, ton principal adversaire, ce n’est pas l’ascension, ni la météo, ni les ampoules. C’est ce mental qui lâche, ce petit effondrement silencieux qui te coupe de ton objectif. C’est lui qu’il faut apprivoiser. C’est lui qu’il faut apprendre à écouter, sans lui obéir.

Dans ces moments-là, rappelle-toi une chose : tu peux tout à fait revenir à toi, retrouver de la motivation, recoller à ta vision de départ. Parfois, c’est une pause, un yaourt au refuge, une température qui baisse, un copain qui passe, une musique qui tourne. Et tout redémarre. La gestion du mental, c’est une danse constante entre ton énergie physique et ton stress psychologique.

Tu n’as pas besoin d’être invincible. Tu as besoin de t’écouter, de comprendre tes signaux, et d’ajuster. Comme l’a vécu Sébastien Raichon, il faut parfois aller jusqu’au fond de la défaillance pour découvrir ce qu’il y a après : un second souffle, une renaissance. Et ça, seul un travail profond sur la gestion du stress et la préparation mentale peut t’y conduire.

Alors quand tu ressens que tu fais trop de sport, que tu glisses vers le burn out sportif, que le plaisir se transforme en lutte permanente, pose-toi les bonnes questions. Reviens à ton objectif, pas celui des autres. Sois doux avec toi. Parce que si ton mental lâche, ce n’est pas une faiblesse. C’est juste un signal. Et apprendre à le lire, c’est la plus grande force que tu peux acquérir dans ton chemin de sportif.

L’effet domino : de la fatigue mentale à l’abandon de course

Quand tu pars sur une course longue distance, tu sais que ce n’est pas ton cardio ou tes jambes qui vont lâcher en premier. C’est souvent ton mental qui lâche. Et là, tout peut s’écrouler comme un château de cartes.

Tu le sais, au début, tu es concentré, tu as de la motivation, tu gères ton allure, ton objectif est clair. Mais à un moment, y a un coup de mou. Un vrai. Un petit grain de sable. Une douleur qui traîne. Un ravito qui passe mal. Un doute qui s’installe. Et bim : tu passes de « je tiens » à « je ne tiendrai jamais ». Et c’est là que commence l’épuisement mental. C’est progressif, c’est insidieux.

Soudain, tu te retrouves dans un tunnel. Tu n’arrives plus à penser à l’arrivée. Tu ne vois plus l’étape suivante. Ton cerveau te balance toutes les bonnes raisons d'arrêter : « tu n'as rien à prouver », « c’est dangereux », « t’as plus l’énergie ». C’est là que le sport d’endurance devient mental avant tout. Et si tu n'as pas bossé ta préparation mentale, tu es foutu.

J’ai vu des gars costauds craquer en ultra trail pour une erreur de gestion du mental. Pas parce qu’ils n’avaient pas les jambes. Parce qu’ils avaient mal évalué la fatigue mentale, la surcharge, le manque de pauses psychologiques. Ils avaient tout misé sur le physique. Mais le corps suit le cerveau, toujours.

C’est là que des coureurs comme Sébastien Raichon inspirent. Parce que lui, il le dit : « C’est quand tu es vidé que ton mental devient ton seul moteur. » Il sait ce que c’est que de sentir le mental qui lâche, de frôler l’abandon de course, mais il a construit en amont une routine solide, une vraie gestion du stress, une capacité à redéfinir l’objectif à chaque étape.

Et toi ? Tu as peut-être déjà vécu ça. Ce moment où tu sens l’abandon sport imminent. Où ton corps dit non, ton cœur n’y est plus, et t’es seul avec tes pensées. Et là, tout dépend de ta capacité à te parler, à relancer, à te dire : « OK, là ça va pas, mais je vais au prochain point. Je m’autorise un reset. » Sinon, c’est fini.

Donc ouais, l’effet domino est réel. Une erreur d’alimentation, une mauvaise nuit, une gestion d’effort un peu trop ambitieuse… et c’est toute ta structure mentale qui vacille. Et tu te retrouves à sortir de la course, non pas à cause du physique, mais à cause du mental qui lâche. Parce que tu as oublié que dans une course de fond, l’ultra trail, c’est avant tout un combat intérieur. Et ce combat-là, il se gagne bien avant le départ, dans ta tête, dans ta préparation mentale.

Ultra trail, sport d’endurance : les risques de l’épuisement mental

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Quand tu t’engages dans une course longue distance, tu sais que ton corps va morfler. Mais ce qu’on oublie souvent, c’est que ton mental peut lâcher bien avant ton physique. Et quand le mental lâche, c’est souvent là que tu sens arriver l’épuisement mental, les doutes, la lassitude, le coup de mou, cette fatigue mentale insidieuse qui ne prévient pas. Elle t’envahit, te fait perdre ton objectif, et t’amène tout droit vers l’abandon de course.

Tu l’as peut-être déjà vécu : au bout de 60, 100 ou 150 bornes, plus rien ne rentre, plus rien ne sort. T’as chaud, t’as mal, tu n'as plus de jus. T’as beau te dire que t’as fait le plus dur, la ligne d’arrivée semble à des années-lumière. À ce moment-là, c’est plus ton corps qui bloque : c’est ta tête. Et c’est précisément là que tout se joue, que la vraie préparation mentale prend le relais, bien au-delà des jambes.

Sébastien Raichon, l’un des plus grands du sport d’endurance, l’a dit lui-même : sur un ultra trail, ce n’est pas le plus rapide qui gagne, mais celui qui a le mental le plus solide. Et c’est vrai. Sur ces formats extrêmes, ce sont tes pensées, ton état d’esprit, ta capacité à gérer ton stress et à garder le cap qui font la différence. Pas tes mollets. Pas ton cardio. Ton cerveau.

Quand tu entres dans un tunnel noir, que tu perds la motivation, ce n’est pas grave. Ce qui est dangereux, c’est de rester bloqué dedans. C’est là que tu dois te parler à toi-même. Te raccrocher à des repères. Ce que je conseille souvent, c’est de fractionner. Tu oublies la fin. Tu passes en mode "objectif suivant" : le prochain ravito, le prochain col, le prochain virage. Ce petit focus te fait redescendre la pression, te reconnecte à quelque chose de gérable. C’est une forme de gestion du mental très simple, mais ultra-puissante. Tu reviens dans le moment présent, tu bloques les projections négatives.

Et tu sais quoi ? Même si tu n’as pas dormi, même si tu as sauté des repas, parfois il suffit de quelques calories, d’un yaourt ou d’un mot gentil d’un bénévole pour que tout reparte. Tu retrouves de l’énergie, de la lucidité, et tu te rends compte que tu peux encore avancer. Ce n'est pas une recette miracle, c’est juste ton corps et ton esprit qui se réalignent. C’est le sport, dans ce qu’il a de plus brut et de plus vivant.

Alors ouais, les risques de l’abandon dans le sport, surtout sur ultra trail, sont réels. Mais si tu prends conscience que l’épuisement mental peut se prévenir, se contenir, se gérer, alors t’es déjà sur la bonne voie. Et crois-moi, gérer sa fatigue mentale, c’est un entraînement comme un autre. Ça fait partie de ta préparation mentale au même titre que les séances de côtes ou de fractionné.

Retiens bien ça : dans le sport d’endurance, tu peux perdre pied, mais tant que tu ne coupes pas la sangle de ton sac, tu n’as pas abandonné. Et si tu bosses sur ta gestion du mental, si tu acceptes que des moments de faiblesse font partie du voyage, alors tu trouveras toujours le moyen de relancer.

Et si tu veux aller plus loin, inspire-toi des gars comme Sébastien Raichon. Il a compris que sur une course de 400 bornes, ce qui te sauve, ce n’est pas ta VMA. C’est ta capacité à te reconnecter à toi-même, à gérer le stress, à faire confiance à ce que tu ressens et à avancer step by step, comme je le dis toujours.

La frontière invisible entre effort et surmenage

Quand tu te lances dans une course longue distance, que ce soit un ultra trail ou une autre épreuve de sport d'endurance, il y a un moment crucial où ton mental peut lâcher. Ce moment, c’est souvent le résultat d’une accumulation d’épuisement mental, de fatigue mentale et parfois d’un vrai coup de mou. Tu te retrouves face à une frontière invisible, celle entre l’effort que ton corps et ton esprit peuvent encore supporter, et le surmenage qui te pousse vers l’abandon de course.

Je pense souvent à l’expérience de Sébastien Raichon, qui connaît parfaitement cette limite. Lui aussi a traversé ce mur mental où la motivation devient difficile à entretenir, où chaque pas semble être un défi, et où la gestion du mental devient essentielle. Ce n’est pas simplement une question de force physique : c’est d’abord la capacité à reconnaître quand ton mental lâche, mais aussi à comprendre comment le réactiver.

La clé, c’est la préparation mentale en amont. Tu dois t’entraîner à écouter ton corps, à anticiper ces phases de fatigue mentale, et surtout à ne pas te laisser submerger par la peur de l’abandon sport. La peur de lâcher prise est puissante, mais elle peut devenir un piège. Si tu fixes ton objectif final trop tôt, tu risques de basculer dans ce fameux coup de mou, cette envie d’arrêter qui vient d’une surcharge émotionnelle autant que physique.

La gestion du stress est aussi fondamentale. Quand tu sens que tu es au bord du surmenage, il faut apprendre à te recentrer, à couper les pensées négatives, et à te fixer un but plus proche, plus accessible — comme l’étape suivante, un refuge ou un ravitaillement. Cette stratégie permet d’éviter l’abandon de course car elle décompose l’effort en petits segments que ton mental peut mieux gérer.

En ultra trail, comme en toute course longue distance, tu vas forcément traverser ces phases de doute et de fatigue. Ce n’est pas une faiblesse, c’est simplement la réalité du dépassement de soi. Ce qui fait la différence, c’est comment tu gères ces moments où ton mental lâche : tu utilises ta préparation mentale, tu adaptes ta gestion du stress, et tu retrouves cette petite flamme de motivation qui te pousse à continuer.

Alors, tu vas peut-être rencontrer ce mur de l’épuisement mental, mais tu peux aussi apprendre à passer de l’autre côté, à transformer ce moment d’abandon sport potentiel en une étape de ton parcours. C’est ça, la vraie force du coureur d’ultra, et c’est ce que Sébastien Raichon incarne par son expérience : savoir reconnaître la frontière invisible entre effort et surmenage, pour ne pas franchir la ligne fatidique de l’abandon, mais au contraire continuer à avancer, pas à pas.

Le danger du sport d’endurance mal préparé mentalement

Quand tu te lances dans une course longue distance, comme un ultra trail, il faut bien comprendre que le plus grand ennemi, ce n’est pas forcément la fatigue physique, mais souvent le mental qui lâche. C’est exactement ce que souligne Sébastien Raichon, un athlète expérimenté qui a traversé lui-même ces moments où tout semble s’effondrer intérieurement. Sans une préparation mentale solide, le risque d’épuisement mental est réel, et il peut conduire à un abandon sport brutal, même si ton corps pourrait encore tenir.

Ce que tu dois absolument intégrer, c’est que le mental, c’est un muscle comme un autre : il se travaille, se renforce et surtout, se gère. La gestion du mental est cruciale pour éviter ce fameux coup de mou ou cette fatigue mentale qui t’envahit au milieu de ta course. Quand la tête ne suit plus, c’est souvent la porte ouverte à l’abandon de course. Pourtant, dans un sport d’endurance, l’objectif n’est pas toujours d’aller au bout coûte que coûte, mais plutôt de savoir piloter sa motivation et ses ressources psychiques pour avancer, pas à pas.

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Le problème, c’est que beaucoup se lancent dans des ultra trails ou autres courses longues distances sans avoir pris le temps de se préparer mentalement à ces passages à vide. Ce manque de préparation te rend vulnérable, et la gestion du stress devient une vraie galère. C’est là que la motivation peut s’effondrer, quand tu sens que tu n’as plus rien à donner. Et c’est aussi là que les risques d’abandon sport sont les plus grands.

Le vrai défi, c’est d’apprendre à reconnaître ces signes d’alerte avant qu’ils ne deviennent insurmontables. Savoir quand ralentir, comment se fixer un objectif intermédiaire — par exemple, viser le prochain refuge plutôt que la ligne d’arrivée finale —, ça peut tout changer. Ce sont des techniques que Sébastien Raichon partage souvent, car il sait que dans une course longue distance, la tête doit être bien préparée, autant que le corps.

Ne sous-estime jamais le danger d’un sport d’endurance mal préparé mentalement. Si tu veux éviter l’épuisement mental, les coups de mou, et surtout l’abandon de course, il faut investir dans ta préparation mentale autant que dans tes entraînements physiques. Gérer ta fatigue mentale, ta motivation et ton stress au quotidien, c’est la clé pour tenir, jour après jour, kilomètre après kilomètre.

Comment la préparation mentale change le rapport à l’effort ?

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Quand ton mental lâche en pleine course longue distance, que tu ressens ce fameux coup de mou ou cette fatigue mentale qui semble t’envahir de partout, tu sais à quel point c’est difficile de continuer. Ce moment d’épuisement mental est une étape cruciale où beaucoup envisagent l’abandon de course ou même l’abandon sport. Mais c’est justement là que la préparation mentale peut totalement changer la donne.

Prendre le temps de travailler sa gestion du mental avant, pendant et après une épreuve comme un ultra trail ou toute autre forme de sport d’endurance, c’est se donner les moyens d’affronter ces moments de faiblesse avec plus de sérénité. La préparation mentale t’aide à apprivoiser ce mental qui lâche, à anticiper les phases de fatigue mentale et à mieux gérer le stress qui accompagne forcément l’effort prolongé.

Tu as sûrement entendu parler de Sébastien Raichon, un coureur d’exception qui illustre parfaitement comment, en développant ses outils de préparation mentale, on peut repousser ces limites mentales.

Pour lui, la clé est d’apprendre à découper l’effort en objectifs plus petits, atteignables étape par étape. Plutôt que de te fixer l’objectif final dès le départ, tu te concentres sur le prochain refuge, le prochain ravitaillement, ou la prochaine pause. Cette technique te permet de dédramatiser l’effort et d’éviter le piège de la démotivation qui précède souvent un abandon de course.

Le fait d’être préparé mentalement te permet aussi de mieux gérer l’épuisement mental. Tu sais qu’il s’agit d’une phase passagère, que la roue va tourner. Tu peux alors puiser dans tes ressources internes sans te laisser submerger par les pensées négatives qui accompagnent souvent le coup de mou. La motivation renaît parce que tu as en tête une stratégie claire de gestion du mental, un plan pour avancer malgré la fatigue mentale et le stress.

La préparation mentale ne fait pas disparaître la difficulté physique ou psychologique, mais elle te donne des clés concrètes pour l’affronter. Elle transforme ton rapport à l’effort dans les courses longues distances, te permettant d’outrepasser ces moments où tu sens que ton mental lâche. Alors oui, ça demande du travail, de la répétition, mais surtout, ça t’offre une vraie liberté : celle de ne pas céder à l’abandon sport, de retrouver ta motivation même dans les pires moments.

Gestion du mental : les clés pour tenir dans les pires moments

Il y a toujours un moment, dans une course longue distance, où ton mental lâche. Ça peut arriver au 30e, au 80e ou au 200e kilomètre. Et c’est là que tout se joue. Tu connais la sensation : tu n'as plus rien sous la semelle, t’es vidé, plus de jus, plus de lucidité. Ce n'est pas juste un coup de mou, c’est un vrai épuisement mental, une fatigue mentale qui t’écrase de l’intérieur. Et pourtant, tu continues. Ou pas.

Le vrai défi dans le sport d’endurance, ce n’est pas que physique. C’est même souvent dans la tête que ça explose. Tu l’as peut-être déjà vécu : cette envie d’abandon, ce petit moment où tu te dis « mais pourquoi je fais ça ? ». Dans les ultra trail, dans les raids, dans les longues distances, ce genre de pensée est presque inévitable. Ce n’est pas une faiblesse, c’est même humain.

J’en ai parlé avec Sébastien Raichon, un ultra-traileur d’exception. Lui aussi connaît ces phases où l’on frôle l’abandon de course, où chaque pas devient une lutte. Et pourtant, il tient. Comment ? Il mise tout sur la préparation mentale. Ce travail invisible qu’on fait bien avant le départ. C’est là que tu apprends à identifier ton point de bascule, à sentir venir le burn out sportif, à désamorcer la surcharge mentale.

Quand t’as le mental qui lâche, ce n’est pas une fatalité. Tu peux le raccrocher. C’est un peu comme une corde à laquelle tu tiens quand tout part en vrille. Et pour ça, tu dois revenir à ton objectif. Mais pas le grand objectif final du genre « finir 400 bornes ». Non. Ce qui fonctionne vraiment, c’est l’objectif à court terme : atteindre le prochain ravito, la prochaine montée, le refuge dans deux heures. C’est ce que j’appelle le step by step. Et c’est souvent là que tu retrouves un peu de motivation.

Parfois, il suffit d’un yaourt. D’un coucher de soleil. D’un moment où la température redescend et où tu retrouves un peu de clarté. Ce sont ces petites choses qui rallument la flamme. La gestion du mental, c’est ça. C’est un art. Et c’est une habitude à cultiver. Ça passe par la gestion du stress, par la respiration, par l’acceptation de ce que tu ressens. Tu peux pleurer, t’énerver, râler. Mais tu avances. Parce que tu as appris à gérer ta préparation mentale comme un vrai levier de performance.

Alors oui, courir un ultra trail ou toute autre course longue distance, c’est dur. Et tu vas flancher. Mais si tu sais quoi faire quand ça arrive, tu transformes la fatigue mentale en moteur. Tu transformes ce qui te freine en une nouvelle stratégie pour avancer. Et c’est là que tu grandis, vraiment.

Fixer un objectif réaliste : passer du « tout » au « juste après »

Quand ton mental lâche pendant une course longue distance, tu le sens arriver : plus de jambes, la tête qui part dans tous les sens, l’envie de tout arrêter. Ce n'est pas juste une question de jambes ou de cardio, c’est ton épuisement mental qui prend toute la place. Tu commences à douter, à penser à l’abandon de course, et ton cerveau t’envoie des messages du type « j’en peux plus », « je ne vais jamais y arriver », « c’est mort ».

Mais ce que j’ai appris en sport d’endurance, et que j’ai vu chez des mecs comme Sébastien Raichon – qui a vécu des courses ultra complexes, en ultra trail ou en conditions extrêmes – c’est que le cerveau adore t’amener à l’échec si tu ne le recadres pas. Et pour ça, il y a une vraie stratégie de gestion du mental que tu dois mettre en place.

Le piège dans ces moments-là, c’est de regarder trop loin. Tu vois les 200 bornes qui restent, les cols qui s’enchaînent, les heures de nuit sans sommeil… Et là, c’est direct le coup de mou. Tu passes en mode « je ne vais jamais tenir », ce qui t’entraîne vers un abandon du sport souvent plus mental que physique.

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C’est là que la préparation mentale devient essentielle : tu as besoin d’apprendre à découper.

Alors voilà l’outil que je t’invite à utiliser : reviens à un objectif réaliste, tout simple, juste le refuge dans deux heures, le prochain ravito, la fin de la montée. C’est ce qu’on appelle passer du tout (la course entière) au juste après (la micro-étape devant toi). C’est une des clés majeures de la gestion du stress et de la motivation dans l’ultra trail ou toute course longue distance.

Tu seras surpris de voir comme ça fonctionne : en fixant ces micro-objectifs, tu fais baisser la fatigue mentale. Tu redonnes au corps une chance de s’adapter. Et petit à petit, ton mental repart. Parfois, c’est juste un peu de fraîcheur en soirée, une gorgée de soupe chaude, un yaourt au bon moment… et ça relance la machine.

Et même si t’es au fond du trou, rappelle-toi que le mental qui lâche n’est pas une fatalité. Il peut repartir. Mais il faut lui redonner une structure, un rythme, un cap. Ne pense pas à l’arrivée à 150 km, pense au virage après. Et recommence.

Ce mécanisme, Sébastien Raichon le connaît par cœur. Il en parle souvent dans ses retours de courses : ce moment où tu es à deux doigts de poser le dossard, et où tu choisis de gérer ton mental autrement. D’accepter que tu ne sois pas au top, mais de rester en mouvement. C’est ça, gérer sa course, c’est ça, gérer sa passion, et c’est aussi comme ça qu’on traverse les moments où tout s’écroule.

Le pouvoir des micro-victoires : pourquoi un refuge peut sauver une course

Quand ton mental lâche pendant une course longue distance, tout peut basculer. Ce n’est pas juste ton corps qui fatigue : c’est ton envie qui fond, ton énergie mentale qui fuit, ton objectif qui s’éloigne. Tu le sais si tu pratiques le sport d’endurance, on n’abandonne pas parce que les jambes lâchent, mais souvent parce que le cerveau dit stop. C’est là que commence la fatigue mentale, ce coup de mou qui ronge de l’intérieur et qui fait naître le doute. Et si je m’étais trompé de course ? Et si je n’étais pas prêt ? Et si je n’avais pas le niveau ? C’est à ce moment-là que tu touches du doigt le vrai épuisement mental.

Même les meilleurs passent par là. Sébastien Raichon, par exemple, connaît parfaitement ces moments de flottement où l’on se demande ce qu’on fait là. Et pourtant, c’est un expert de l’ultra trail, un athlète du très long, qui a appris que le mental se travaille autant que le physique. Lui comme tant d’autres savent que l’arme la plus puissante, c’est parfois la plus simple : se fixer une micro-victoire. Un petit pas. Un petit bout de chemin. Un refuge.

Tu n’as plus envie de penser à la ligne d’arrivée ? Parfait. Oublie-la. Fixe-toi le prochain ravitaillement, le prochain virage, le prochain refuge. C’est ça la gestion du mental. Tu es vidé ? Dis-toi juste : “Je vais au prochain point d’eau.” Une préparation mentale solide ne t’amène pas à tout contrôler, mais à gérer le stress en temps réel, en pleine tempête. L’abandon de course ne commence jamais par une décision claire. Il commence quand tu ne vois plus l’étape suivante.

Si tu ressens que tu fais trop de sport, que tu es entré dans une spirale d’obsession sportive, ces moments de flou mental doivent te servir d’alerte. La course ne doit pas te détruire, elle doit te construire. C’est justement en t’écoutant, en ajustant ton objectif, en divisant la difficulté, que tu trouves l’équilibre. Le burn out sportif, ça commence aussi quand tu refuses de segmenter, de découper, de ralentir. Quand tu refuses de poser les pieds dans ce refuge symbolique qui t’attend.

Dans ces instants de course longue distance, où le mental qui lâche devient ton principal adversaire, n’oublie jamais : un yaourt au refuge, un bon mot d’un bénévole, une bouffée d’air plus frais la nuit... peuvent relancer une aventure entière. Les éléments extérieurs comptent, mais le vrai déclencheur, c’est toi. C’est ta décision de ne pas tout regarder comme un bloc massif, mais comme une suite de choix. Un pas après l’autre.

C’est comme ça que tu retrouves la motivation, que tu évites l’abandon sport, que tu redeviens acteur de ta course. C’est une philosophie d’endurance, une logique de terrain, que beaucoup découvrent au prix fort. Alors prends le temps de construire ton propre système. D’adapter ta préparation mentale. Et surtout, n’oublie jamais : dans les pires moments, c’est ton mental, bien plus que tes muscles, qui te sortira du trou.

La gestion du stress dans l’instant : respirer, relativiser, recentrer

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Tu le sais : dans une course longue distance, il ne s’agit pas seulement de jambes. Ce qui flanche souvent en premier, ce n’est pas ton corps, mais ton mental qui lâche. Tu peux être parfaitement entraîné, affûté, prêt physiquement… mais quand le cerveau dit stop, il peut t’envoyer droit dans le mur. C’est ce moment où tu ressens un coup de mou, une fatigue mentale lourde, une voix intérieure qui te souffle : « à quoi bon continuer ? »

Et c’est là que se joue toute la gestion du mental.
Tu dois comprendre que dans le sport d’endurance, tu ne peux pas éviter les moments de doute. Même les meilleurs, comme Sébastien Raichon, ultra-traileur de l’extrême, passent par des phases de préparation mentale où ils apprennent à gérer ces instants où l’épuisement mental prend le dessus. L’important, ce n’est pas d’éviter la difficulté, c’est de savoir recentrer ton attention, de ramener ton focus sur l’instant.

Respirer profondément, relâcher la pression, accepter de ralentir. C’est ça, gérer le stress. C’est un réflexe à entraîner, comme un muscle. Sur le terrain, au moment de l’abandon de course qui te frôle, si tu arrives à respirer, à relativiser (« je n’ai pas dormi, je suis cramé, c’est normal »), tu redonnes de l’espace à ton cerveau.

Souviens-toi : ton objectif, ce n’est pas de finir à tout prix dans la douleur absolue. Ton vrai objectif, c’est de comprendre ton fonctionnement, de progresser à chaque épreuve. Et parfois, pour progresser, il faut savoir s’arrêter quelques minutes. Manger. Regarder autour. Sourire. Récupérer. Et réactiver ta motivation.

Ne sous-estime jamais le pouvoir du petit objectif, celui qui te dit « je vais jusqu’au prochain ravito ». Si tu regardes trop loin, c’est souvent là que vient l’abandon sport. C’est humain. Mais c’est aussi évitable. Même en ultra trail, il est possible de sortir d’un burn out sportif temporaire si tu t’autorises à gérer la surcharge mentale minute après minute, sans dramatiser.

Ton mental a besoin d’oxygène. Il a besoin que tu prennes soin de lui comme tu prends soin de ton cardio. Et ça, ça commence par ces trois mots simples : respirer, relativiser, recentrer.

L’approche mentale de Sébastien Raichon en ultra trail

Quand le mental lâche pendant une course longue distance, ce n’est pas toujours une question de jambes. C’est souvent ton esprit qui flanche avant ton corps. Et dans ces moments-là, ce n’est pas la stratégie nutritionnelle, ni le plan d'entraînement, ni la météo qui t’aident à avancer. C’est ta préparation mentale.

Sébastien Raichon, ultra traileur de haut niveau, connaît très bien ces phases critiques, où l’abandon de course semble être la seule option. Lui aussi a connu l’épuisement mental, les coups de mou, cette fatigue mentale sourde qui t'envahit quand tu es seul, de nuit, avec encore des heures de course devant toi. Mais ce qu’il partage, c’est une conviction : tout se joue dans la gestion du mental.

Son approche est simple, pragmatique, humaine : il décompose le chemin en petits bouts. Quand tu es dans un tunnel, au bord de l’abandon sport, tu dois apprendre à ne plus penser à la ligne d’arrivée.

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Tu dois fixer un objectif plus proche. Ça peut être le prochain ravito. Le prochain virage. Le prochain refuge. C’est comme ça qu’on reste debout dans les sports d’endurance.

Et surtout, tu ne te bats pas contre toi. Tu écoutes, tu ressens, tu réajustes. La vraie force, ce n’est pas d’enchaîner les kilomètres comme une machine. C’est de rester capable d’adapter ta motivation, de réguler ton stress, de te recentrer malgré la surcharge mentale. C’est ça, la gestion du stress sur une course d’ultra trail : tu ne domines pas les éléments, tu composes avec eux.

Quand ton mental lâche, quand tu n'as plus d’énergie, plus d’envie, c’est peut-être qu’il est temps d’activer une autre ressource : ton objectif suivant. Comme le dit Sébastien Raichon, tu peux toujours redémarrer. Le jour baisse, la température descend, tu retrouves un peu de lucidité, tu prends un yaourt au refuge, et ça repart. Le corps et l’esprit ont besoin de repères, de pauses, de micro-reconnaissances. Apprends à t’écouter sans te laisser piéger.

Parce que si tu vises tout le temps le sommet quand tu es encore dans la vallée, tu risques juste de t’effondrer. Dans le sport d’endurance, ce n’est pas le physique qui abandonne en premier. C’est la tête. Et si tu ne comprends pas comment tu fonctionnes dans ces moments-là, tu laisses la place à l’inconfort, à la panique, à l’abandon sport.

Alors rappelle-toi : l’épuisement mental est normal. Le coup de mou est inévitable. Mais ta préparation mentale, elle, se travaille. Et si Sébastien Raichon tient bon, ce n’est pas parce qu’il est plus fort. C’est parce qu’il a appris, au fil des courses, à connaître chaque recoin de son cerveau, chaque faille émotionnelle, chaque stratégie pour se réaligner. Et ça, toi aussi, tu peux l’apprendre.


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