Cyril Blanchard
Mentaliste et Coach de vie

Découvrir et comprendre la chrono-nutrition


Tout ce qu'il faut savoir sur la Micro-nutrition

Méthode mise au point par le docteur nutritionniste Alain DELABOS en collaboration avec le Professeur Jean-Robert RAPIN. (Marque déposée). 

Alain DELABOS : Directeur Général de l’IREN (Institut en Recherches Européen sur la Nutrition). Enseignant à la faculté de pharmacie de Dijon. 

Jean-Robert RAPIN : Un des meilleurs spécialistes du stress. Pharmacologue à la faculté de Dijon. Spécialiste du métabolisme du cerveau. 

Définition du la Chrono-nutrition

LA CHRONO-NUTRITION : Nutrition : !! Différence entre nourriture et nutrition.

Chrono : Adaptation de son alimentation aux différents rythmes biologiques de l’organisme. Optimiser l’efficacité des nutriments (ex : la fenêtre métabolique des sportifs). 

Les objectifs de la Chrono-nutrition

Manger au bon moment et en bonne quantité.
Actions sur le poids.
Réduire le taux de cholestérol.
Limiter les maladies cardio-vasculaires. 

Avec les 4P de la médecine moderne : Personnalisée / Participative / Préventive / Prédictive. 

La méthode pour la Chrono-nutrition

Faire un bilan physique/mental/habitudes alimentaires.
Etablir « un morphotype ».
Définir une journée type.

Comment fonctionne la Chrono-nutrition

Régime carentiel : perte de gras et de muscle.
Régime hyper protéiné (Dukan) : 1ère semaine énorme perte d’eau et prise de muscle. 2ème phase : fruits/légumes : reprise massive d’eau/perte de gras. 

Une fausse bonne idée : MAIGRIR !

Il faut rééquilibrer les proportions entre les protéines/l’eau/le gras.
Maigrir : perte d’eau, de gras et de muscle.
Mincir : perte d’eau et de gras. 

Les femmes perdent en priorité du volume et moins de poids. Les hommes perdent en priorité du poids et moins de volume. 

Exemple : produit de base le fromage. Aliment de départ à consommer le matin, afin qu’il soit métabolisé et utilisé. Le soir il est stocké. 

UN PEU DE TECHNIQUE :

Le fonctionnement des différents métabolismes n'est pas constant dans la journée, certains débutent le matin (synthèse du cholestérol) puis s'arrêtent, certaines sécrétions sont rythmiques (insuline), les hormones ne sont pas actives en continu et il existe une grande variabilité d'action de tous les métabolites dans la journée. La conséquence évidente est que le terme de constantes biologiques n'existe pas vraiment : il n'y a que des variables. 

En dehors de toute stimulation de la lumière, la périodicité journalière s'effectue toutes les 23 à 28 h (expérience de séjour dans le noir pendant 4 à 6 mois). Au niveau moléculaire, des gènes spécifiques (clock) assurent la rythmicité et les variations circadiennes en distribuant des signaux. Il existe également des gènes permettant d'anticiper le rythmes des repas (FEC : Food entrainable clock) dont la localisation n'est pas encore précisée. Ces gènes agissent sur une véritable horloge interne située dans le noyau supra chiasmatique de l'hypothalamus qui synchronise les différents métabolismes et qui peut être influencé par des éléments externes dont le plus important est la lumière, mais aussi les saisons, les stimulants sociaux comme une cloche, une radio , l'effet d'entrainement etc... Les rayons ultraviolets frappant la rétine et stimulant des cellules spécifiques, entrainent la sécrétion de mélatonine par la glande pinéale, et ceci déclenche la stimulation de différents systèmes : 

• L'axe Neuroendocrinien, en particulier la glande surrénale avec la sécrétion du cortisol dont on connait la concentration environ 100 fois plus élevée le matin que dans l'après midi. 

La stimulation des différents systèmes sous l'influence de la mélatonine, provoque le déclenchement du métabolisme du cholestérol à partir des glucides. 

La mélatonine participe au contrôle des rythmes circadiens et à la régulation du rythme jour-nuit. Elle est aussi associée à un effet hypnotique et à une propension accrue au sommeil 

Métabolisme du cholestérol : 

• 85 % du cholestérol est d'origine endogène, grâce a un métabolisme dont l'enzyme limitante est l'HMG Co A réductase. 

• 15 % vient de l'alimentation et agit en biofeedback sur l'HMG CoA réductase, au même titre que la statine s ou le Squaléne. 

La synthèse du cholestérol survient dans les deux heures qui suivent le lever. 

Exploitation des particularités métaboliques par la chrononutrition

En chrono-nutrition, nous allons nous servir de cette particularité métabolique et proposer l'absorbtion de lipides saturés au petit déjeuner, sous forme de fromages associé à des glucides lents pour éviter le déclenchement de la sécrétion d'insuline. 

L'apport de lipides saturés, dont la quantité est conforme aux recommandations, agit en bloquant l'action de l'HMG CoA réductase car c'est à ce moment que son activité est la plus importante. Par ailleurs, les sucres lents sont peu utilisés dans la lipogenèse. Ainsi, nous exercerons un blocage du métabolisme du cholestérol en évitant toutes stimulations par les sucres rapides. 

Cette solution est d'ailleurs très efficace pour maitriser et traiter une hyper cholestérolémie comme l'a bien montré une étude de l'IREN. Cette étude montre également, une diminution du LDL cholestérol et des Triglycérides. L'absence d'apport de sucres rapides permet d'éviter l'augmentation de l'insuline et donc la stimulation de l'HMG CoA réductase et donc la synthèse du cholestérol, mais aussi les hypoglycémies secondaires à l'hyper insulinémie responsables de la faim de sucres qui fait le lit du grignotage et de ce qu'on appelle le cycle du sucré. 

L'apport de protéines sera étalé dans la journée, avec des protéines animales sous forme de viande à midi. Ceci permet de fournir à l'organisme les acides aminés essentiels et indispensables pour la synthèse des neurotransmetteurs : Sérotonine, dopamine, adrénaline et noradrénaline. Ces acides aminés sont le tryptophane dont nous n'avons pas de réserves, la tyrosine dont les réserves sont très faibles. 

UNE JOURNEE TYPE : 

L'apport de viande à midi provoque une satiété prolongée et son association avec des légumes ou/et des féculents permet de respecter un bon équilibre acido-basique. Le sucre, sous forme de fruits sera apporté à partir du goûter, vers 17 à 18 h, c'est-à-dire au moment où apparaît une insulinorésistance relative. En effet, la sécrétion de l'insuline dans la journée est sinusoïdale et elle devient beaucoup moins réactive en fin de journée à l'apport de sucres. Ce goûter est complété par des gras végétaux marquant le début des apports d'oméga 3 enrichi par le poisson gras au dîner. Ainsi sont respectées les quantités d'acides aminés essentiels, d'acides gras essentiels, de fruits et légumes et de protéines recommandés. 

APPLICATIONS SPE : Travail horaires décalés. Sportifs : fenêtre métabolique, entraînements à des heures différentes. Déplacements fréquents. ........ 

 

Article de Laurent Chopin : préparateur physique, entraineur des équipes de Triathlon et de football Françaises.

Auteur : Cyril Blanchard

Conférencier - Coach - Mentalisme 

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